Jean-Michel Rousseau, alias Capov
Je vis dans l'Ouest de la France en Bretagne et réside à Rennes.
Après avoir étudié la photographie à l'école nationale supérieure Louis Lumière (Paris), je travaille dans l'édition.
Ce qui m'intéresse dans la photographie c'est la possibilité de faire un "arrêt sur image" du temps qui passe. Capturer un moment de vie, l'isoler par un cadrage, choisir une composition, tenter de raconter une histoire. Et proposer des clés de compréhension, d'interprétation au lecteur qui va découvrir cette image.
Vous verrez surtout des humains dans mes images. La photo humaniste et la street photo sont les domaines que j'affectionne. Influencé par les grands noms historiques, Cartier-Bresson, Doisneau, Elliott Erwitt, Alex Webb, Sabine Weiss, Guy Le Querrec, Robert Frank, Bernard-Pierre Wolff, Depardon, Martin Parr, Joel Meyerowitz et aussi par Emil Gataullin.
Dans la vie de tous les jours on ne prend pas assez le temps de s'intéresser aux autres. La photographie nous propose de découvrir, de regarder, d'imaginer l'histoire des gens à partir d'un instant de leurs vies figées pour l'éternité. Quand je photographie les gens dans l'espace public c'est pour mieux les comprendre et c'est aussi une façon de mieux se connaître soi-même.
Pourquoi mes photos sont-elles en noir et blanc? Ce n'est pas par goût mais par choix du mode d'expression. La photographie noir et blanc est une interprétation brutale de la réalité. La scène photographiée est dépouillée de ses attributs colorés pour ne garder que la trame, cette simplification me permet d'aller à l'essentiel.
Le matériel, la technique, les règles de composition ne sont que des outils, des moyens pour créer, magnifier et aider à l'interprétation d'une prise de vue. Une photo intéressante c'est une photo qui raconte, émeut, parle au lecteur qui la regarde.
Je vous invite à partager mon regard.